nos enfants tués

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| Lucas est aux urgences

LUCAS EST AUX URGENCES

 

Jeudi 2 février : Le petit est à l'hopital. Il a été transporté cette nuit aux urgences. Le directeur vient d'appeler ma fille, Lucas voulait se suicider. Oui il s'appelle Lucas, sa petite soeur Lucie, je n'ai plus rien à cacher. A 12 ans, en pleine nuit, un enfant qui veut se suicider. Le directeur du foyer a dit que l'ASE devait se bouger, Lucas veut voir sa maman. Vous avez compris la justice de merde ? Lucas veut voir sa maman. Là les limites sont atteintes. Le professeur K a écrit en novembre pour dire qu'il y avait maltraitance de la part des "autorités". Plus de 3 mois... La juge a dit que rien ne bougerait...  Juge assassin.

Il faut porter plainte, Lucas ou sa maman ? Mais il faut porter plainte contre l'état. L'ASE c'est l'état, l'état et la justice.

L'avocate a dit à ma fille qu'on ne pouvait pas lui interdire d'aller voir son enfant, et lui a dit d'appeler l'ASE. L'ASE a contacté le foyer qui doit se rendre au CHU ce soir à 17 h 45 avec Lucie et a proposé à ma fille d'y aller.

Le professeur K souhaite porter plainte contre la juge, mais la plainte arriverait chez le procureur qui la transmettrait direct à la juge en question !!

Cette nuit, c'est Lucie 10 ans qui a arraché le couteau des mains de son frère 12 ans. Elle a ensuite appelé les éducs, et s'est retrouvée dans l autre batiment du foyer pendant qu ils prenaient en charge son frère. Il paraitrait que Lucie a bien dormi... Lucie aurait souhaité aller à l' école ce matin... Je pense qu'un soutien psychologique aurait été plus judicieux, et ce soir en rentrant du collège, elle a demandé si l'opération s'était bien passée. Pour elle, du haut de ses 10 ans : hôpital = opération. Elle ne pose pas de question, certes,  mais son QI est assez élevé (17/20 de moyenne générale en 6° avec un an d'avance) pour qu'elle comprenne ce que les éduc lui ont dit à propos de l'hospitalisation de son frère... Le foyer pensait que Lucas sortirait aujourd'hui, mais ils le gardent au moins jusqu'à lundi...

18 h : la maman et ses enfants doivent être ensemble dans une chambre d'hôpital. Lucas est méconnaissable mais j'ai eu la chance de l'avoir au téléphone. Il m'a dit : t'inquiète pas, Mamy, ça va bouger. J'ai essayé d'avoir des paroles légères, d'être naturelle, mais j'avais envie de pleurer. On bouzille mes petits enfants, dépêchez vous l'ASE de rendre à Lucas et Lucie leur maman. Les visites sont médiatisées ! Donc je ne peux pas aller embrasser mon petit fils. J'ai fait quoi ? On a fait quoi ? J'ai un casier judiciaire vierge, je commets seulement le crime d'aimer mes petits enfants. L'éduc a souhaité pendant la visite médiatisée aller aux toilettes. Le medecin lui a refusé. Non : C'est médiatisé !! 20 h couvre feu.

Vendredi 3 février : Les minutes sont longues, à midi, ma fille apprend que Lucas aurait eu un médicament. Mais il aurait répondu à la question de la qualité des repas : les hopitaux ne sont pas connus pour la qualité des repas !!. Cindy l'éduc dit que Lucas ne parle pas beaucoup. Mais l'ASE devait passer hier après midi. Ils n'ont pas honte. Sont ils médiatisés eux ? Y est elle allée en présence d'un éduc pour ne pas abimer encore + Lucas ? Un éduc du foyer devait lui aussi s'y rendre. Hier soir, lorsque ma fille a appelé le foyer, Cédric lui a parlé vaguement de 1 semaine complète. On ne va pas laisser Lucas 1 semaine dans un lit, dans une chambre fermée à clé, alors qu'il souffre de solitude ? Vous voulez me tuer mon petit fils. Le géniteur va aller voir Lucas dimanche en compagnie d'un éduc. Lucas souhaite-il le voir ?

 

Samedi 4 février : Je n'ai pas dormi. Si les visites sont médiatisées, les appels téléphoniques le sont ils aussi ? Si j'ai le droit d'appeler mon petit, j'ai honte de ne pas l'avoir fait. Mais jeudi, il m'a appelée depuis le téléphone de sa maman, avec l'accord de l'éduc.

Dimanche 5 février : Lucas encore à l'hôpital

Lundi 6 février : Lucas encore à l'hôpital. Ma fille appelle l'ASE pour savoir si elle peut retourner voir son fils. Pas de réponse.

Mardi 7 février : Lucas toujours à l'hôpital. Pas de réponse de l'ASE...

Mercredi 8 février : Lucas est encore à l'hôpital. Les infirmières sont évasives avec ma fille chaque matin. Il va un peu mieux.  Ma fille a rendez vous avec le Professeur K. qui avait fait le signalement. Il a préparé un courrier à la juge assassin. Il partira aujourd'hui ou demain : "Vous n'avez pas cru bon prendre en compte le signalement que je vous ai fait en novembre dernier. Or Lucas est à l'hôpital." Il dit à la juge que c'est de sa faute si Lucas en est arrivé là, et qu'elle se dépêche de vite changer ce jugement... J'écris mal, mais il écrit bien. J'espère que ce courrier est la porte ouverte à une plainte contre la justice et l'état. Il écrit également au pédiatre de l'hôpital qui suit Lucas, en lui envoyant le signalement qu'il avait fait et en demandant à ce médecin de ne pas avoir peur de dénoncer la maltraitance sur Lucas. D'après le Professeur K, Lucas ferait une dépression réactionnelle.

Suite 18 juin 2013

 

 


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