nos enfants tués

nos enfants tués

| Nouvelle avocate, nouvel espoir

17 octobre.

 

L'avocate aurait reçu le dossier de l'ancien avocat, et peut ainsi débuter son travail. La maman a rencontré ce jour le professeur K, un psy ancien expert auprès des tribunaux qui l'aide à surmonter psychologiquement les épreuves depuis 8 ans.Il connaît l'avocate et ensemble ont décidé d'agir. Le professeur K a écrit un courrier qu'il envoie ces jours-ci à la juge pour enfants : Avant de porter plainte pour enfants en danger.... je demande à ce que soit revue la décision... Dans les conditions actuelles, les enfants sont maltraités et peuvent devenir des délinquants....Sans réponse de la part du juge pour enfants, ce courrier sera envoyé en recommandé à tous les intervenants de l'affaire. L'avocate J demande en parallèle une audience au juge pour enfants.

 

Hier la maman a eu les enfants 30 mn au tél, le petit sanglotait. La maman lui a dit d'écrire à leur avocate. Les enfants vont très mal.

 

 

18 octobre. 20 h. Le téléphone de la prison est sur messagerie. 20 h 2,3,4,5,6 ... Enfin à 20 h 15, un éduc répond et passe les enfants. Le petit va un peu mieux, il aurait eu une bonne discussion avec un éduc...  C'est au cours de ces 30 mn, que la maman va apprendre de la bouche de ses enfants que pendant les vacances, ils vont aller dans la ville où habite le pédophile, chez un ancien copain du petit. Une femme illustre inconnue a eu le privilège de visiter le foyer... Et les enfants vont lui être confiés... Là j' hallucine. Ils demandent maman, mamy, tonton... Mais qu'avons nous donc tous fait pour être traîtés de la sorte.


Mais un courrier est venu mettre un peu de soleil dans la journée. L'avocate J a bien reçu le dossier de l'ancien avocat, avec une petite facture mais ce sujet on ne l'abordera pas. Mais surtout elle dit se rendre sauf imprévu jeudi 27 octobre chez le Juge pour Enfants pour consulter le dossier en cours, et ne manquera pas d'informer la maman...

 

 

15 novembre : L'expert psy auprès des tribunaux a envoyé le signalement au juge début novembre. L'avocate de la maman est allée voir le dossier auprès du juge. Pas d'élément nouveau depuis la dernière scéance de tribunal... Maintenant que le courrier "signalement" est arrivé, elle va demander une audience au juge. En parallèle, les enfants avaient écrit à leur avocate et avaient rendez vous ce soir à 18 h. Ce soir ils ont appelé leur maman. Leur avocate demande une audience au juge et envoie un fax demain au juge. Donc 2 audiences sont demandées.....

 

16 novembre : appel d'une des éduc : votre fille a la poitrine qui pousse, il faudrait que vous lui achetiez un soutien-gorge... Un moment de complicité entre une petite fille et sa maman, un des moments qui reste gravé dans la tête de la petite qui entre dans sa vie d'ado, un moment que l'on vole, encore un... Alors la maman va faire les boutiques seule, quelle taille, elle ne sait pas exactement, elle prendra deux tailles différentes, ne pourra pas les échanger puisque les sous-vêtements ne s'échangent pas. Mais dimanche la petite fera les essayages, vous savez pendant les 60 mn qui leur sont accordés tous les 15 jours.

 

18 novembre : ma soeur reçoit une lettre de la petite.

"Bonjour tout le monde. Ce foyer me saoule trop. On est allés voir l'avocate pour avancer l'audiance et pour plus (+) voir maman. Vous pourrai m'envoyé des photos du bébé et de Clément qui c'est coupé les cheveux. Vous me manqué trop. JE VOUS AIME." Et plein de coeurs...

(vous pouvez cliquer sur cette carte)

 

20 novembre 2011 : droit de visite : 10 h 00 à  11 h 00. Le garde chiourme fait remarquer à la maman qu'elle ne doit pas poser de question à ses enfants, qu'elle ne doit pas leur laisser d'espoir. Que si elle veut savoir quelque chose, elle doit appeler l'avocate des enfants. Elle ne doit pas savoir que les parents ne peuvent en aucun cas joindre un avocat d'enfants... Bref, les enfants ont dit que l'avocate leur avait conseillé de ne pas refuser de voir le pédophile si on leur demandait de le voir. Ils ont dit qu'ils diraient oui mais fugueraient. La petite a pleuré parce qu'elle pense souvent à la mort. Le garde chiourme répond : il y a une vie après la mort... La maman lui dit : oui la mort existe, c'est pour cela qu'il faut en profiter avant. La petite répond : c'est ça que je voulais entendre. Pas les conneries de la vie après la mort. Et toc....

Question soutiens gorge, ils ne vont pas, maman les changera, et en rapportera dans 14 jours.............

 

6 décembre : convocation au Foyer. Les enfants vont enfin pouvoir montrer à leur maman leur lieu de détention. Mais à quel prix ? Les éduc et surtout les représentantes de l'ASE vont elles encore mettre plus bas que terre la pauvre maman ? Va-t-elle encore se faire humilier comme depuis 8 ans ? Son avocate lui a proposé dans un premier temps de ne pas se rendre à ce rendez vous, mais ne pas y aller, c'est ne pas avoir la "chance" de voir une fois de plus ses enfants. Dilemne. Quand quelques jours avant cette date, rebondissement dans l'affaire. L'avocate reçoit un courrier daté du 25 novembre de la juge d'enfants en ces termes :

" Maître, J'ai bien reçu votre courrier par lequel vous alertez sur la situation de votre cliente et transmettez ses demandes. J'en ai transmis une copie à l' Aide Sociale à l'enfance afin d'avoir un retour sur le déroulement de ces droits et les possibilités d'évolution. Dès qu'un rapport me sera transmis j'organiserai une audience ou je statuerai par ordonnance. Veuillez agréer...."

Donc ce rendez vous au foyer était directement lié... Donc il faut y aller.

Une salle, une table, des chaises... Les deux enfants qui encadrent leur maman leur serrant fort la main, la sous chef du foyer, une des responsables de l'ASE , quelques éducs. Mot de bienvenue de la sous chef : Oh mon dieu, comme vos enfants vous ressemblent... Le ton était donné. Y avait un coté humain. Mais la responsable de l'ASE allait elle être égale à elle même ? Allait elle cracher son venin comme d'habitude. Mais non, mais que se passe t-il. On parle des enfants dans le "foyer" de ce qu'ils y font, sans agressivité... Maman peut même visiter les cachots des petits. Et aussi parler avec eux sans être ni sur écoute, ni en présence d'un éduc... 6 mai - 6 décembre : 7 mois. Il a fallu 7 mois pour avoir ce moment d'intimité. Le petit profite de ce moment pour dire que les éduc ont reçu des courriers des avocates, du psy... ENFIN !! Il profitera aussi de ce moment pour dire que le pédophile est venu la veille et qu'à la question : De voir vos enfants en milieu protégé 1 heure tous les 15 jours vous suffit-il ? Il répondra "oui". Les enfants sont contents. Eux aussi ça leur suffit largement. Ils ne veulent plus le voir et l'ont dit à leur avocate.

Et Noël approche... Dimanche 11 décembre au téléphone les petits disaient leur souffrance de ne pas être avec leur maman pour Noël. Ils vont être transférés à Annecy dans une famille qui parraine ces enfants.... La honte. Même si l'avocate a dit à la maman, c'est le dernier Noël que vous passerez séparés, les trois victimes s'accrochent à un petit espoir. La juge va-t-elle se bouger avant les fêtes ?

Nous sommes le 13. Encore 11 jours. 264 heures...

 

Dimanche 18 décembre. Visite au parloir médiatisé. L'éduc se permet de dire à la maman que ses enfants lui font trop de calins et de bisous... Hein ??? Trop en 120 minutes par mois, comment imaginer que deux petits aient besoin de l'affection de leur maman ? Quel crime, quelle honte. Les enfants montrent leur devoir, racontent leur pauvre vie, et font quelques bisous à leur maman, mais ça aussi c'est interdit !!!!!!!!!!!!!!! Et ce 18 décembre, maman a remis à ses enfants deux paquets qu'ils devront ouvrir le 25 décembre au matin, et c est avec les paquets sous le bras que les deux enfants ont quitté leur maman. Joli conte de noël.

 

Le miracle de Noël n'a pas eu lieu... Les petits ont passé Noël chez la complice (famille de parrainage). Soirée du 24 décembre devant la télé. Ca valait le coup. Non seulement ils gagnent de l'argent sur le dos des victimes, mais de plus, ne sont pas capables de s'en occuper. La honte. Pour ajouter un peu de piment, ils n'ont pas eu le droit d'appeler leur maman pendant toute la semaine.Et la maman a reçu un courrier pour lui stipuler cette mesure. Pour compenser ces deux appels téléphoniques hebdomadaires interdits, généreusement la chef de service a accordé un appel le lundi, puis les appels téléphoniques reprendraient leur rythme... Donc lundi appel, les petits ont passé un mauvais Noël (on s'en douterait), la petite a une angine, ils ont été transféré dans un autre foyer, puisque leur lieu de détention est fermé pendant les vacances... Donc plus de piaule, plus leurs affaires, mais ils ont eu un cadeau à Noël : un jeu de wiii mais sans manette. Or il faut la manette pour jouer. Bref, on s'en fout. Et mardi, maman attend avec impatience 20 heures pour appeler ses bouts de chou. Et le petit lui dit : "Maman, c'est qu'un quart d'heure, parce qu'on s'est déjà appelés hier". Là, maman voit rouge et demande à parler immédiatement au maton de service. Celle ci confirme les dires de sa chef de service... Cette dernière aurait adressé à la maman un courrier l'informant de cette directive. Non, le lundi remplaçait le mardi et le dimanche précédents. Le courrier était ainsi rédigé. La maton appelait aussitôt sa chef ! Et la maman rappelle un quart d'heure plus tard. Confuse, la maton explique qu'en effet, il y a eu une erreur dans le courrier. Une erreur !!!!!!!!!!!!! Ils ont donné un quart d'heure de téléphone de trop !!! Le coup de téléphone du lundi devait remplacer celui du mardi !!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Jusqu'où ira ce cauchemard ? Depuis le 25 novembre, date du courrier de la juge, le rapport que celle-ci a demandé à l'ASE a-t-il été donné ???

 

1er janvier 2012 : Noël au cachot

 

Pas de sapin, mais maman a apporté les chaussons, pour faire comme si, pour que les petits aient un noël le 1er janvier, pour qu'ils puissent en 60 mn ouvrir leurs cadeaux

 

 

3 janvier 2012 : La maman reçoit un appel de son avocate. Le foyer aurait rendu un rapport défavorable, disant que la maman influence les enfants. Donc pas d'audience, rien, les victimes continueront d'être enfermées. Rendez vous chez l'avocate demain 11 h.

 

3 janvier 20 h : La maman appelle le foyer, l'appel du mardi soir, et elle a en ligne une éducatrice. Elle lui fait part de la teneur du compte rendu de l'ASE. L'éduc se dit choquée : ce ne sont absolument pas les propos que nous avons donné. Au contraire... Puis l'éduc a demandé confirmation à sa collègue. Elles tombent des nues... Jessica, une des éduc avait dit à la petite entre Noël et le jour de l'an : je ne comprends pas pourquoi vous êtes dans un foyer au lieu d'être près de votre maman... La machination continue. L'appel téléphonique aura duré plus d'une heure. Les éduc présents ce soir se disent choqués, assurent n'avoir jamais dit aucun mal sur la maman. Ils rajoutent même que les appels sur écoute n'ont absolument pas lieu d'être et disent qu'ils ne comprennent pas pourquoi les enfants sont ici et non auprès de leur maman, comme c'est leur souhait. Cindy l'éduc, a demandé à la maman de la rappeler demain, après le rendez vous de chez l'avocate. Vont ils se laisser faire les éducs par l'ASE ?

 

4 janvier : Je résume le torchon de la juge : Si les enfants n'allaient pas bien chez le pédophile, c est à cause de la mère qui influencaient leur jugement... Si les enfants vont mieux au foyer mais ne veulent pas voir le père, c'est à cause de la mère. Et rendez vous compte, en septembre dernier, lors d'une communication sur écoute, la maman devant la détresse de ses enfants leur aurait conseillé à plusieurs reprises de rencontrer leur avocate. Quelle horreur !!! Elle les influence vraiment !!!! De plus elle aurait dit qu'elle déposerait un paquet près de leur collège !!! Grand n'importe quoi ! Toujours est-il que les droits de visite sont inchangés. Si les enfants n'ont le droit de voir leur maman qu'une heure tous les 15 jours, c'est parce que le lieu qui reçoit le pédophile ne peut lui accorder qu'une heure. Punis les enfants ! Il est tout de même précisé que les appels téléphoniques avec le pédophile sont écourtés, les enfants ne demandent que du matériel, et rien d'autre. Noté dans le rapport de l'ASE que le petit a reçu un maillot et des bonbons pour son anniversaire fin août. Ils ont gouté les bonbons et ont vomis tous les deux. Alors ils ont dit que le pédophile voulait les empoisonner. Peut être que maman leur avait conseillé de vomir et de dire cela.

Donc devant ce ramassis de conneries de la juge, l'avocate de la maman a deux solutions :

la première = attendre le passage devant le tribunal pour enfants en avril avec la même juge assassin, à l'issue :

* élargissement des droits de visite, donc passage devant le JAF pour demander le transfert de garde ou

* elle continue son massacre et ne bouge pas, donc appel (4 à 6 mois)

 

la seconde : appel de ce document reçu hier, et là aussi 4 à 6 mois d'attente, mais pas de passage devant le tribunal pour enfant, ce qui fait une chance de moins. Espérons que l'avocate des enfants ne fera pas appel.

 

A noter que le signalement faits par le professeur K, psychologue, ne figure nullement sur les comptes rendus !!.

 

Cet après midi, sur la demande de Cindy l'éduc, maman va l'appeler pour lui dire ce qu'il s'est passé chez l'avocate.

 

Voici l'ordonnance :

 


 Ordonnance : la conclusion

Attendu que le rapport de l’ASE met en lumière que xxxxxx et xxxxxx soient encore pris dans les difficultés de leurs parents, que leur relation avec leur père se reconstruit très progressivement, que les enfants retrouvent un équilibre, que la note du foyer fait part de positionnement inadapté de madame, qu’ainsi il est indiqué qu’elle attaque le cadre du placement, proposant de déposer des objets sur un banc se trouvant sur le chemin de l’école, qu’elle insiste auprès des enfants pour qu’ils se battent afin de la voir davantage, notamment par le biais de leur avocate, qu’elle tente d’ influer sur le comportement des enfants vis-à-vis de leur père pendant les temps de visite médiatisée, que dès lors xxx et xxxx sont  atteints d’une position intenable par leur mère qui se montre maltraitante dans les injonctions qu’elle leur donne, met en péril l’équilibre qu’ils retrouvent et continue à attaquer la place du père, toute modification de visite n’est dès lors pas envisageable.

 

Appel téléphonique avec l'éducatrice :

Elle a eu Cindy (éducatrice du foyer) qui en a parlé avec sa chef, que l'épisode malheureux du coup de téléphone en septembre (où elle proposait aux enfants d'appeler leur avocate)  n'était pas la seule information qu'ils  avaient rapporté à l'ASE, sachant qu'ils font un rapport mensuel. Ils ont dit que suite à cet épisode, les choses étaient rentrées dans l'ordre (!), que le relations entre les personnes du foyer et elle étaient très bonnes,  que les enfants réclamaient de la voir plus, que la maman était en demande de les voir plus souvent. Qu'ils avaient eu le rapport du très "grand psychiatre" et qu'ils étaient tous d'accord avec ce qu'il avait écrit, et que les enfants devaient la voir plus. Madame D, chef de service du foyer téléphone à l'ASE pour demander des explications. Donc la maman  rappelle Madame D. demain, pour discuter de tout cela avec elle, en espérant qu'elle ait eu l'ASE avant son appel.

 

 

Jeudi 5 janvier 17 h. Madame D. a laché le morceau :

 

"notre financeur c'est l'ASE"

 

Que rajouter, avez vous compris aussi bien que moi ? Les éducs ne sont que des garde chiourme, impuissants, juste complices, et au dessus d'eux une chef de service qui récupère 12 000 euros par mois, se pliant aux dires de l'ASE, qui se plie à la demande de la juge, qui se plie à l'avocat de la partie adverse, qui fait partie de la grande loge des Francs Maçons.

 

 

Suite page "Notre financeur, c'est l'ASE"

 




 

 



 

 

 

 

 



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