| 26 mai 201126 mai 2011
Après que l'aîné se soit mutilé les jambes, appel du foyer en début de semaine dernière à 19 h 45. Ils annoncent sans ménagement à la maman : votre fils a fugué... 11 ans, fuguer dans une grande ville comme celle-ci. Et l'éduc de continuer : nos indics nous ont parlé de Mac Do... La maman décomposée lui demande s'ils sont partis à la recherche du petit. Non, on a prévenu la police, mais on n'a pas le temps d'y aller !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!. Ni une ni deux, ma fille et deux jeunes de la famille prennent des véhicules à la recherche des Mac Do de la région ! Le troisième sera le bon. Le petit est là, bien là, vivant. Accompagné de deux jeunes victimes du foyer. Pas de remontrance de la part de la maman, juste un "ça vous a servi à quoi ?", et direction le foyer. L'éduc couvert de boucles d'oreilles, de clous et les cheveux crads prie le petit de filer dans sa chambre. En voilà des discussions très psy... Il n'avait pas fugué selon lui, deux avaient proposé d'aller au Mac Do et il les a accompagnées. Vrai que 3 enfants sur les 10 du foyer, s'échappant de jour, prenant le bus, quoi de plus naturel. Il ne m'est jamais arrivé de ne pas voir un de mes petits enfants partir jouer au ballon ou faire de la bicyclette, ou même aller dans le jardin, sans que mes sens soient en éveil. Normal je pense pour pour toute personne normalement constituée... Mais nous devons avoir à faire à d'autres instruits, qui se disent éduc spé, qui mettent en danger les enfants.
Le petit a heureusement son portable, et régulièrement m'envoie des messages : je n'ai pas faim, je ne peux pas dormir, 23 h, minuit... Tout va bien, un enfant de 11 ans qui se lève à 6 heures se doit de s'endormir si tard. C'est qu'il est parfaitement épanoui !! La rentrée scolaire approchait. Il allait enfin retrouver un semblant de rythme... Et bien non, les éduc certainement trop débordés n'ont pas trouvé de collége pour la rentrée, et c'est encore une semaine supplémentaire qui vient s'ajouter aux vacances sans fin. Un collège est enfin opérationnel. Plus d'une heure de transport, alors que le foyer est en pleine ville, ils ont trouvé un collège dans une ville aux alentours... Peu importe, deux heures de transports, pendant ce temps les éduc sont tranquilles.
Mardi soir sms : "je suis malade, j'ai mal au ventre, envie de vomir, mal à la tête, l'infirmière pensait à une crise d'appendicite". Il a été emmené chez un médecin, mais à 1 h du matin, il s'inquiétait du fait d'aller au collège le lendemain dans cet état. Je tentais de le rassurer : demain, tout ira peut etre mieux. Et le lendemain, il n'est pas allé au collège. Au lit toute la journée, sauf entre 13 h et 14 h 30, heure à laquelle il doit rencontrer le pédophile (son géniteur), visite qu'il accepte puisque c est sa seule façon de rencontrer sa petite soeur qui est sequestrée dans une famille d'accueil à quelque une heure de montagne de lui. Et ce matin, les éduc n'ont pas calé, fièvre pas fièvre, maux de ventre ou pas, il se devait d'aller à l'école... Rien dans le ventre depuis 2 jours peu importe. Ils avaient du prévoir une petite belote ou autre distraction, et n'avaient pas besoin d'un enfant dans les guiboles. L'infirmerie du collège fermé le matin, il traîne en pleurant dans les couloirs. Il appelle sa maman à son travail, et elle appelle l'éduc, toujours le même d'ailleurs. Ce sont des manières s'entendra-t-elle dire !!! A oui, il s'est scarifié, a fugué, ne dort pas, ne mange pas, et maintenant simule la maladie. Où veut-on en venir avec cet enfant ? Le faire passer pour fou ? Il invente, il copie ? Quand il est rentré de l'école ce soir, je lui ai dit que je lui préparais des gateaux, il a été content. Sa maman avait rendez vous avec le "directeur" du foyer. C'est lui qui doit donner à la maman la permission de visiter le foyer. Un honneur, puisque lorsqu'elle rencontre ses petits 1 h 30 tous les 15 jours, c'est dans un autre établissement, médiatisé, avec une éduc cramponnée aux baskets de la maman et de ses enfants, on sait jamais des fois qu'elle passe une arme ou de la drogue... Mais elle aimerait voir où vit actuellement son fils. Donc rendez vous ce soir. Une heure de parlotte pour rien, pour essayer de faire semblant qu'ils s'occupent des petits, alors qu'on sait que c'est faux. Une heure pour oser dire que la petite va bien !!! Se permettre de dire celà, la honte. Quand la maman dit, ma fille ne parle pas de ce qui va pas, le directeur (!) lui dit : pourquoi faudrait-il qu'il y ait des choses négatives !!!! Oh ben rien !!! On l'arrache à deux ans des bras de sa maman pour la mettre chez un pédophile, et maintenant on lui arrache son frère pour la mettre dans un bagne à Cayenne, loin tout ! Non tout va bien, tout va très bien. Elle ne parle pas beaucoup avec maman, qu'à cela ne tienne, on va diminuer le téléphone. Au lieu d'une heure, on va réduire à 1/4 d'heure !!!! Et quel quart d'heure ! Haut parleur sur le téléphone, et la matonne hurle elle même les réponses !!! J' hallucine. Ma fille m'a dit dans la semaine : je ne sais pas ce qu'elle a fait pour qu'on la punisse de la sorte. Mais rien voyons, juste une vengeance de l'assistante sociale de connivence avec la juge pour enfants, pas grave, une broutille. Elles voulaient la laisser chez le pédophile, l'avocate des enfants a refusé, donc au piquet ma petite !! Ils servent à quoi ces foyers ? Complices de crimes, plus d'un mois que les enfants souffrent 24/24 et qu'ils en ont rien à foutre. Le chèque à la fin du mois c'est leur seul intérêt. Il n'y a pas que ces petits qui en font les frais dans les limites de l'acceptable. Rappelez vous les deux compagnons de fugue au Mac Do. La plus grande a été violée par son beau père, donc hop au foyer. Elle réclame sa maman, mais l'état, la protection de l'enfance(!), tout se monde s'en fout. Elle n est plus scolarisée, elle passe ses journées à rien faire, et la petite de 12 ans a été mise dehors du collège pour je ne sais quelle raison. Donc début mai, pas la peine de chercher un nouvel établissement, attendons septembre... Vive la FRANCE
Suite page " 15 septembre 2011"
|
||
Design : Mag'Artée - Tous droits réservés |
||